Revue de presse mobilité (du 14 au 21 novembre 2025)

Les grandes rubriques abordées : Technologie - Energies - Connectivité / Société - Usages - Consommation / Juridique - Réglementation / Sécurité routière / Infrastructures de transport.

Accessibilité : L’intégralité de cette revue de presse est accessible aux membres Club Actu.

Fréquence : Hebdomadaire.

Période : du 14 au 21 novembre 2025

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Technologie, Energies & Connectivité

VALEO MISE SUR LA VOITURE DE DEMAIN POUR RETROUVER LE CHEMIN DE LA CROISSANCE

Le Figaro – 21 novembre 2025

Résumé institutionnel : Valeo dévoile son nouveau plan stratégique Elevate 2028, censé tourner la page d’une période 2022-2025 marquée par des ruptures majeures du marché : effondrement des prévisions de ventes mondiales, montée en puissance fulgurante des constructeurs chinois, progression plus lente que prévu de l’électrique et tensions géopolitiques persistantes. L’équipementier vise un chiffre d’affaires de 22 à 24 Md€ en 2028, avec une marge opérationnelle portée à 6–7 %, contre 4,3 % l’an dernier. Le groupe entend capitaliser sur trois familles stratégiques : moteurs, électronique embarquée et éclairage, avec un positionnement « au cœur » de la mutation du véhicule vers plus de logiciels, d’électrification et d’accessibilité. Valeo renforce aussi sa présence sur les marchés les plus dynamiques, en particulier la Chine et l’Inde, considérés comme essentiels pour rester dans la compétition mondiale. La société a déjà opéré une restructuration profonde : réduction de 10 % des effectifs, fermeture ou cession de nombreux sites et rationalisation des investissements en R&D. Si la stratégie est jugée ambitieuse, elle n’a pas encore convaincu les marchés financiers.

Chiffres clés

• 91,4 millions : ventes mondiales de voitures en 2025 (vs 98,5 M attendus).

• 24 millions : production de véhicules chinois en 2025 (vs 15 M attendus).

• 13 % : part des véhicules électriques dans les ventes (vs 26 % anticipés).

• 22 à 24 Md€ : objectif de ventes en 2028.

• 6–7 % : marge opérationnelle visée en 2028 (4,3 % en 2024).

• 10 000 emplois supprimés et 34 sites industriels rationalisés.

• –12 % : chute de l’action Valeo lors de la présentation du plan.

Citations

• « Nous croyons en l’automobile, nous ne nous inscrivons pas du tout dans le pessimisme ambiant. »

• « Celui qui ne tient pas ses positions en Chine sera balayé. »

• « On a réduit notre empreinte industrielle de 34 sites. »

Résumé journalistique : L’article revient sur la fin du plan Move Up et la présentation de la nouvelle stratégie « Elevate 2028 ». Valeo a traversé une période mouvementée : prévisions de marché déjouées, montée rapide des constructeurs chinois, ralentissement de l’électrique et crises successives (Ukraine, semi-conducteurs, taux d’intérêt). Face à ce contexte, le directeur général Christophe Périllat entend repositionner le groupe sur les technologies stratégiques du véhicule du futur : assistance à la conduite, logiciels embarqués, capteurs, éclairage intelligent et composants pour l’hybride rechargeable. Le texte détaille plusieurs exemples concrets : logiciels d’aide au stationnement adoptés par BMW, partenariat avec le chinois Momenta sur l’autonomie, fourniture de lidars à plusieurs constructeurs chinois, innovations dans l’éclairage dynamique. Valeo confirme également vouloir renforcer massivement sa présence en Chine — marché qui pèse 30 % des ventes mondiales — et en Inde, où il ambitionne de tripler ses revenus. Pour restaurer sa compétitivité, le groupe a engagé une restructuration lourde : baisse des dépenses R&D, fermetures d’usines, cessions d’activités, et 10 000 suppressions de postes. Malgré cette stratégie jugée nécessaire par la direction, les marchés ont mal accueilli les annonces, le titre chutant de 12 %. L’article conclut que Valeo mise sur ses atouts technologiques mais devra démontrer sa capacité à renouer avec une croissance soutenable dans un secteur en transformation profonde.

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ROBOTAXI : ENFIN UNE BONNE NOUVELLE POUR TESLA AU SUJET DE LA VOITURE AUTONOME

Auto-Moto – 20 novembre 2025

Résumé institutionnel : Tesla obtient en Arizona un permis TNC (Transportation Network Company), permettant pour la première fois de facturer des trajets opérés avec ses Robotaxis reposant sur le système Full Self-Driving. Cette autorisation marque une avancée, mais le cadre reste extrêmement limité : la présence d’un superviseur humain demeure obligatoire, comme dans les autres États où Tesla teste son service (Texas, Californie).Si la société communique largement sur la notion de « Robotaxi », la réalité du terrain est encore loin de l’autonomie complète : les contraintes réglementaires demeurent strictes, et le déploiement reste cantonné à trois États américains.

Chiffres clés

• 3 : nombre d’États où Tesla peut opérer ses Robotaxis (Texas, Californie, Arizona).

• Permis TNC : indispensable pour la facturation des trajets.

• Aucun État n’autorise Tesla à circuler sans superviseur.

Citations

• « Le superviseur est assis à l’avant, un doigt posé sur un interrupteur d’arrêt d’urgence. »

• « La réglementation texane permet à Tesla de donner l’impression d’un véhicule “sans conducteur”. »

Résumé journalistique  : L’article revient sur l’obtention par Tesla d’un permis TNC en Arizona, permettant de monétiser les trajets effectués par ses véhicules équipés de FSD. Bien que l’entreprise utilise largement le terme « Robotaxi », l’autonomie réelle reste très encadrée : un superviseur doit obligatoirement se trouver dans le véhicule, que ce soit au volant ou sur le siège avant. Ce point est rappelé par la réglementation de chaque État, la Californie imposant par ailleurs des contraintes plus strictes et n’ayant reçu aucune demande de Tesla pour un service réellement autonome. L’article compare les pratiques entre Texas et Californie, souligne les choix de communication de Tesla visant à donner une impression d’autonomie plus avancée qu’elle ne l’est, et rappelle les échecs récents de la marque (Cybertruck, promesses non tenues autour du FSD). Malgré ce nouveau permis, la société reste loin de déployer un véritable réseau de Robotaxis autonomes. L’Arizona devient ainsi un troisième marché test, mais l’autonomie de niveau 4 ou 5 n’est toujours pas validée, ce qui limite la portée réelle de cette annonce.

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