Revue de presse mobilité (du 24 au 31 octobre 2025)

Les grandes rubriques abordées : Technologie - Energies - Connectivité / Société - Usages - Consommation / Juridique - Réglementation / Sécurité routière / Infrastructures de transport.

Accessibilité : L’intégralité de cette revue de presse est accessible aux membres Club Actu.

Fréquence : Hebdomadaire.

période : 24 au 31 octobre 2025

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Technologie, Energies & Connectivité

Quand la voiture devient intelligente

(Style Auto – 30 octobre 2025) 

Résumé institutionnel (vision MAP) : L’entrée en vigueur du Data Act redéfinit les règles du jeu : les données d’usage des véhicules connectés ne sont plus le monopole des constructeurs et deviennent un levier d’optimisation pour les flottes, l’après-vente et les assurances. Cette ouverture stimule une économie de la donnée « interopérable », sécurisée (RGPD) et orientée performance : calcul fin du TCO, maintenance prédictive, amélioration de la sécurité et pilotage des émissions. Les groupes (ex. Mobilisights chez Stellantis) structurent l’offre en « couches » de données enrichies par l’IA, tandis que des télématiciens français innovent avec des « centres d’anomalies » qui traquent les coûts cachés. À horizon court, la valeur se jouera dans la capacité à agréger, fiabiliser et activer ces données pour arbitrer en temps réel les politiques de mobilité d’entreprise. 

Chiffres clés cités

• Données d’usage exploitées : kilométrage, consommations, recharge, état du véhicule, style de conduite (données anonymisées). 

• Catalogue Mobilisights : « une centaine de références » de données mises à disposition. 

• Part du carburant et des péages dans le TCO d’une flotte : jusqu’à 30 %. 

• Parc supervisé par SuiviDeFlotte : 60 000 véhicules. 

Citations de l’article

• « L’IA […] devient un véritable levier stratégique pour repenser la gestion de flotte. » (PDG d’un loueur longue durée) 

• « Grâce à notre centre d’anomalies, on passe d’une logique de contrôle manuel à un véritable pilotage intelligent des alertes. » (télématicien) 

Résumé journalistique détaillé : Le Data Act, entré en vigueur le 12 septembre, impose l’accès équitable aux données de véhicules connectés. Les informations d’usage (kilométrage, conso, recharge, état, conduite), anonymisées et conformes RGPD, deviennent accessibles aux usagers et à un écosystème élargi (LLD, maintenance, CT, assureurs). Stellantis a créé Mobilisights pour nettoyer, sécuriser et commercialiser des « paquets » de données prêtes à l’emploi, limitant les risques de piratage, avec une centaine de références. Pour les LLD, la remontée temps réel du kilométrage ou des schémas de recharge conditionne les contrats, la préservation des garanties et la durabilité des batteries. Côté exploitation, l’agrégation multi-sources alimente des algorithmes de machine learning : recommandations, alertes comportementales, maintenance prédictive, optimisation des process et assistants conversationnels dédiés aux gestionnaires. Les télématiciens complètent la chaîne de valeur : un « centre d’anomalies » analyse consommation, géolocalisation et transactions (carburant, péages) pour détecter jusqu’à 12 cas de fraude/dysfonctionnement (pleins anormaux, doublons de péage, etc.). À la clé, un impact direct sur le TCO, dont carburant et péages peuvent représenter jusqu’à 30 %. Le nouvel environnement installe une compétition sur la qualité, la sécurité et la pertinence des jeux de données… et confirme que l’IA n’automatise pas seulement des tâches : elle sécurise les décisions et rehausse le rôle des gestionnaires de parc. 

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Batterie des voitures électriques : une nouvelle technologie permet de les diagnostiquer à distance !

(Auto Plus – 30 octobre 2025) 

Résumé institutionnel (vision MAP) : Un diagnostic « à distance » et quasi instantané de l’état de santé batterie (SOH) se généralise via l’exploitation télématique et des jumeaux numériques par modèle. La promesse : transparence sur l’occasion, standardisation des estimations de valeur résiduelle et confiance accrue des ménages, frein majeur actuel à l’achat. Pour les flottes, la massification de ces rapports certifiés ouvre la voie à des politiques de rotation plus fines et à un marché secondaire mieux pricé. 

Chiffres clés cités

• 25 000 batteries déjà testées en France. 

• Rapport détaillé disponible en « moins d’une minute ». 

• Premiers constats : certains modèles d’entrée de gamme se dégradent dès 50 000 km ; d’autres (ex. BYD, Tesla) affichent un potentiel prometteur. 

Citations de l’article

• « Notre mission est simple : rétablir la confiance entre acheteurs et vendeurs […] La batterie n’est plus une inconnue […] mesurable, vérifiable, partageable. » (direction technique) 

Résumé journalistique détaillé : Une start-up francilienne propose un diagnostic 100 % à distance de l’état de santé batterie des VE d’occasion, sans passage atelier. Les données d’usage, collectées par télématique embarquée, sont confrontées à un jumeau numérique propre à chaque modèle pour calculer capacité résiduelle et fiabilité projetée. Le rapport certifié est délivré en moins d’une minute et se veut indépendant des constructeurs, conforme aux normes de sécurité/cryptage. Plus de 25 000 batteries ont déjà été évaluées. Les premiers retours montrent des dégradations plus rapides sur certains modèles d’entrée de gamme autour de 50 000 km, quand d’autres (BYD, Tesla) conservent de bonnes performances. L’analyse à distance fonctionne aussi pour les PHEV. Des acteurs de premier plan (ex. un grand loueur rattaché à un constructeur et un groupe multi-marques) collaborent pour standardiser ces diagnostics et fiabiliser la valeur VO, répondant à l’une des principales anxiétés des acheteurs : la « vraie » santé de la batterie. 

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