Revue de presse mobilité (du 19 au 26 septembre 2025)

Les grandes rubriques abordées : Technologie - Energies - Connectivité / Société - Usages - Consommation / Juridique - Réglementation / Sécurité routière / Infrastructures de transport.

Accessibilité : L’intégralité de cette revue de presse est accessible aux membres Club Actu.

Fréquence : Hebdomadaire.

Période : 19 au 26 septembre 2025

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Technologie, Energies & Connectivité

Nos voitures envahies par l’électronique

(Le Parisien – 25 septembre 2025)

Résumé institutionnel : La nouvelle génération de véhicules, comme la Clio 6 de Renault présentée à Munich, intègre jusqu’à 29 systèmes d’aide à la conduite. Si ces innovations répondent à des normes de sécurité accrues et séduisent une clientèle jeune, elles provoquent aussi mécontentement et surcoût. Avec 200 millions de lignes de code dès 2020, et une prévision de 600 millions d’ici 2030, la voiture moderne se rapproche plus d’un ordinateur que d’un simple moyen de transport. Les coûts de réparation explosent, car les éléments basiques embarquent désormais capteurs et radars. Les experts alertent : la fiabilisation mécanique s’accompagne d’une multiplication des dysfonctionnements électroniques, source d’angoisse pour les automobilistes.

Chiffres clés :

• 29 systèmes d’aide à la conduite (ADAS) sur la Clio 6.

• 200 millions de lignes de code dans une voiture en 2020, contre 6 millions pour un Boeing 787.

• Objectif : 600 millions de lignes d’ici 2030.

Citations :

• « J’y vois surtout 29 raisons supplémentaires de tomber en panne. » (Client en concession Renault).

• « Les constructeurs sont peut-être allés trop loin. » (Nicolas Nowicki, KPMG).

• « En vingt ans, les voitures se sont fiabilisées mécaniquement, mais les dysfonctionnements électroniques se multiplient. » (Matthieu Savary, Autodistribution).

Résumé journalistique : L’article du Parisien illustre la fracture croissante entre innovations automobiles et perception des usagers. Si la Clio 6 incarne la modernité technologique avec ses multiples ADAS, les automobilistes dénoncent une surenchère numérique transformant leur véhicule en « vaisseau spatial ». Des témoignages évoquent voyants allumés en permanence, capteurs défectueux ou caméras de recul coûteuses à réparer. Les constructeurs défendent une évolution nécessaire, notamment pour la connectivité et la sécurité. Toutefois, la dépendance aux calculateurs entraîne une complexité telle que les garages traditionnels peinent à suivre, amplifiant la hausse des coûts de réparation. Le secteur entre ainsi dans une ère où l’entretien devient aussi numérique que mécanique, avec des implications fortes sur l’accessibilité et la confiance des usagers.

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Ces chercheurs reproduisent les explosions de voitures électriques en lieux clos

(Auto-Moto – 25 septembre 2025)

Résumé institutionnel : Des chercheurs français ont simulé des incendies et explosions de voitures électriques dans des parkings et tunnels, afin d’évaluer leurs impacts. Ces tests, reproduisant l’équivalent de 1,25 kg de TNT, démontrent les risques liés à l’emballement thermique : projections de mobilier, blessures liées aux surpressions et fragilisation des structures. Les résultats serviront à définir des normes de sécurité pour l’implantation des bornes et la construction des infrastructures.

Chiffres clés :

• Charge testée : équivalent à 1,25 kg de TNT.

• Risque de mortalité de 50 % à 50 km/h sous effet de souffle.

Citations :

• « Le but est de voir quelles seront les trajectoires des projections et les accélérations des planchers. » (Alexandre Prunier, chercheur).

• « Cette recherche pourrait aboutir à des préconisations sur l’espacement des bornes et l’implantation des parkings. » (Emmanuel Lapébie).

Résumé journalistique : L’étude menée dans le Val de Saône, baptisée Convex, se concentre sur un enjeu croissant : la gestion des incendies de voitures électriques en espaces clos. Contrairement aux idées reçues, ces feux ne sont pas plus fréquents que ceux des thermiques, mais leurs conséquences peuvent être plus graves. Les chercheurs ont ainsi testé grandeur nature des explosions dans des parkings reconstitués, avec simulation d’habitations au-dessus. Le constat : les surpressions provoquent déplacements de dalles et blessures par projection. Ces travaux visent à guider les autorités et les gestionnaires de parkings dans la mise en place de nouvelles normes, allant jusqu’à déconseiller la construction de crèches ou hôpitaux au-dessus de parkings électrifiés.