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Revue de presse mobilité (du 7 au 14 novembre 2025)

Publié le 14 novembre 2025

La revue de presse est une synthèse des principaux sujets d’actualité que nous avons repérés et sélectionnés dans le but de vous permettre de vous tenir informé rapidement sur les grandes thématiques de la mobilité suivies par le MAP.

Les grandes rubriques abordées : Technologie - Energies - Connectivité / Société - Usages - Consommation / Juridique - Réglementation / Sécurité routière / Infrastructures de transport.

Accessibilité : L’intégralité de cette revue de presse est accessible aux membres Club Actu.

Fréquence : Hebdomadaire.

Période : 7 au 11 novembre 2025

 

Télécharger la synthèse de la revue de presse au format PDF   Uniquement pour les abonnés club actu 

 

Technologie, Energies & Connectivité

Voiture sans chauffeur : Uber et Lyft en route vers une adoption progressive

AFP – 13 novembre 2025

Résumé institutionnel (approche prospective) : Les plateformes Uber et Lyft accélèrent leur stratégie d’intégration de la conduite autonome, mais misent sur une transition progressive, consciente des limites techniques, industrielles et sociétales. Si les responsables des deux groupes estiment que la sécurité des véhicules autonomes est désormais « presque résolue », l’enjeu se situe dans la commercialisation, la montée en échelle et l’acceptation sociale. Les partenariats technologiques se multiplient (Waymo, Mobileye, Baidu, Tensor), dessinant une consolidation du secteur autour de quelques acteurs maîtres des algorithmes et des systèmes intégrés. L’Europe apparaît comme un terrain d’expérimentation stratégique. Pour le MAP, cette phase transitoire annonce un basculement progressif vers une coexistence prolongée entre conduite autonome et conduite humaine, impliquant une adaptation des infrastructures, des régulations et des compétences professionnelles.

Chiffres clés

10 % : part potentielle des courses Lyft réalisées en autonome à 5 ans.

500 M$ / trimestre : valeur potentielle des courses autonomes pour Lyft.

50 Md$ : montant trimestriel des courses payées sur Uber.

Part de marché Lyft aux États-Unis : 30 %.

Citations

« Construire des véhicules autonomes plus sûrs que les conducteurs humains est une question presque entièrement résolue. »

« Maintenant, c'est une question de commercialisation. »

« Ce sera une transition délicate de passer d'une main-d’œuvre entièrement humaine à de l’IA dans des véhicules autonomes. »

« À de nombreux moments, les gens voudront de l’aide avec leurs bagages ou un mot gentil. »

Résumé journalistique : Uber et Lyft, leaders américains du VTC, avancent dans leur stratégie de déploiement des véhicules autonomes mais privilégient une approche graduelle. Lors du Web Summit de Lisbonne, le directeur des opérations d’Uber a estimé que la question de la sécurité des véhicules autonomes était « presque résolue », déplaçant désormais l’enjeu vers leur commercialisation. Lyft vise 10 % de courses autonomes dans cinq ans, ce qui représenterait 500 M$ de réservations trimestrielles. Pour atteindre ces objectifs, les plateformes multiplient les alliances stratégiques : Waymo à Nashville pour Lyft, Baidu au Royaume-Uni et en Allemagne, Mobileye ou Tensor aux États-Unis. Uber collabore aussi avec WeRide à Abu Dhabi. Cette consolidation traduit une interdépendance croissante entre plateformes de mobilité et spécialistes des capteurs, cartes HD ou algorithmes.

Malgré ces avancées, le déploiement reste limité par la disponibilité encore faible de véhicules autonomes, les tensions géopolitiques (notamment entre États-Unis et Chine), et les préférences des usagers : beaucoup restent attachés à la présence humaine pour l’assistance ou le contact social. Les deux entreprises estiment que la transition durera des décennies, la conduite humaine restant majoritaire à moyen terme.

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Voiture électrique : une étude pointe les surcoûts des alternatives pour l’après-2035

Les Échos – 13 novembre 2025

Résumé institutionnel (approche prospective) : Une étude de l’Institut Mobilités en Transition (IMT), en partenariat avec C-Ways et l’ICCT, démontre que les hybrides rechargeables (PHEV) et les véhicules à prolongateur d’autonomie (EREV) coûteront plus cher aux usagers après 2035, tout en émettant davantage de gaz à effet de serre que les véhicules 100 % électriques. Les résultats remettent en question le principe de « neutralité technologique » défendu par plusieurs constructeurs. Pour le MAP, ces travaux confirment la nécessité d’un cadre européen strict après 2035 : limiter les dérogations, adapter les soutiens publics et favoriser l’électrification complète. L’étude insiste aussi sur le risque de pénaliser les ménages modestes, premiers acheteurs de véhicules d’occasion, dont les coûts d’entretien des PHEV/EREV seraient nettement plus élevés.

Chiffres clés

+73 % d’émissions de CO₂ pour un PHEV par rapport à un VE sur cycle de vie.

+61 % pour un véhicule à prolongateur d’autonomie.

Surcoût d’usage d’un PHEV neuf : +4 % à +18 %.

Pour un véhicule d’occasion : +14 % à +29 %.

Surcoût équivalent carburant : +0,64 €/L (neuf), +0,92 €/L (occasion).

Citations

« L’avantage en coût total de possession du véhicule électrique se vérifie de manière systématique. »

« Le relâchement de la politique climatique ne serait neutre ni pour le climat, ni pour le portefeuille des usagers. »

Résumé journalistique : Les constructeurs européens réclament un assouplissement de la fin des ventes thermiques en 2035. L’étude de l’IMT, fondée sur plus de 1 000 simulations, montre pourtant que les hybrides rechargeables et les véhicules à prolongateur d’autonomie généreraient davantage d’émissions que les électriques, tout en imposant un coût d’usage supérieur. Les PHEV émettraient en moyenne 73 % de CO₂ de plus qu’un véhicule électrique sur l’ensemble de leur cycle, notamment en raison d’un usage souvent très partiel de la batterie. Sur le plan économique, les surcoûts proviennent de la maintenance plus complexe — deux motorisations coexistent — et du prix des énergies. L’écart s’accroît encore pour les véhicules d’occasion, pénalisant les ménages les moins favorisés.

L’étude conclut que les dérogations post-2035 devraient être strictement limitées à des véhicules disposant de capacités électriques élevées. Elle plaide pour un maintien ferme du calendrier européen, un soutien renforcé aux petits véhicules électriques et une politique industrielle ambitieuse sur les batteries.

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