S'inscrire à la newsletter du MAP

Recevez chaque mois les dernières actualités du MAP directement sur votre boite mail :

Actualités
Actualité / Juridique & Règlementation

GNV… trois lettres pour sauver le moteur thermique ?

Publié le 11 janvier 2019

Gaz Naturel Véhicule…telle est l’appellation (mal connue, pour ne pas dire totalement inconnue du grand public) désignant le gaz méthane employé comme carburant pour nos véhicules et qui pourrait efficacement remplacer l’essence et le diesel.

Mais pourquoi cette énergie est-elle si mal connue alors qu’elle représente, selon les spécialistes, une vraie solution pour réussir la transition écologique souhaitée, tout en pouvant sauver la formidable technologie du moteur thermique dont on nous a annoncé la mise au rebut pour 2040 ? 

Tout simplement parce que nos constructeurs d’automobiles français, peut-être sous l’influence de la commission de Bruxelles, ne semblent pas croire à cette molécule dont les avantages lui permettent pourtant de concurrencer très sérieusement le véhicule électrique dont le prix d’achat élevé et le manque d’autonomie ne permettent pas de répondre, en tout cas pour le moment, aux réels besoins de mobilité des ménages. 

Quels sont les avantages du GNV ?

- Parce qu’il est le plus antidétonant des carburants, il est le plus efficace en termes de combustion dans les moteurs à allumage commandé (moteur utilisé pour l’essence). 

- Le moteur GNV est celui qui a le plus d’énergie par unité de masse.

- Le moteur GNV est celui qui produit le moins de Co2 par unité d’énergie

- Le moteur GNV est celui qui crée le moins de polluants (NOx et particules)

- Le réseau de distribution du gaz maille déjà l’ensemble du territoire national et est capable d’absorber une demande importante d’énergie.

- La création de stations de GNV coûtera bien moins cher que le financement de millions de prises individuelles qui n’existent pas et qui seront nécessaires pour alimenter un parc roulant électrique digne de ce nom.

Qui plus est, la biométhanisation des résidus de culture, des effluents agricoles et de nos déchets ménagers permet d’obtenir une molécule identique à celle du gaz fossile mais totalement neutre le plan CO2, limitant ainsi l’impact sur le réchauffement climatique.

Alors messieurs les constructeurs, qu’attendez-vous pour introduire rapidement dans vos gammes de véhicules particuliers (V .P.) cette nouvelle énergie existante qui ne nécessite pas de développements technologiques exorbitants, qui ne remet pas en cause le modèle économique de l’après-vente automobile mais qui pourtant, dans la stratégie bas carbone et la programmation pluriannuelle énergie du gouvernement, ne semble promise qu’aux seuls véhicules industriels, de transport de marchandises et de personnes ? A quand un véhicule hybride-bio GNV ?

Et à ceux qui vont nous dire que le marché des V.P. n’existe pas parce qu’il y a peu de stations de distribution, nous répondons d’une part qu’il y a peu de stations d’avitaillement parce qu’il n’y a pas d’offre de moteurs GNV (le serpent que se mord la queue) et d’autre part que chez nos voisins européens comme l’Italie ou l’Allemagne ça existe déjà depuis un certain temps. Sommes-nous si différents ?

Pour tout savoir plus sur le GNV lisez les Actes de l’Atelier du MAP sur le GNV.

Christophe Theuil, Président du MAP et Laurent Hecquet, DG du MAP.

Partagez cet article sur les réseaux sociaux :