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Actualité / Société, Usages & Consommation

Véhicule autonome : lieu de relaxation ?

Publié le 24 octobre 2018

Selon les résultats d'une enquête récente conduite par Oresys, les automobilistes ont déjà une idée des bénéfices apportés par les véhicules autonomes. A priori, ils leur permettent de dormir et de se relaxer.

On en sait plus sur l'utilisation potentielle de la fameuse 25e heure. Près d'un automobiliste sur deux déclare attendre avec impatience l'arrivée des véhicules autonomes et notamment pour un usage de relaxation. Cette information provient d'une étude menée récemment par Oresys, via son réseau Cordence Worldwide, dans cinq pays dont la France, l'Allemagne, les Etats-Unis, la Chine et le Japon. Tous pays confondus, lorsque le voyageur se trouvera seul à bord, il entrevoit d'abord la possibilité de dormir et de se relaxer (47 %), devant celle de se divertir (40 %) ou de se restaurer (38 %). Contrairement aux idées reçues, l'hypothèse de faire du véhicule autonome un lieu de travail, dans ce cas précis, n'obtient que 36 % des suffrages, alors que la notion de "beauté, bien-être et fitness" arrive bon dernier de ce classement avec 23 %.

Ce même classement change d'ordre si plus de deux personnes s'embarquent dans un véhicule autonome. D'après le sondage, les passagers vont en priorité penser au divertissement (64 %) ou à la possibilité de travailler en réunion (61 %), si le trajet dure plus d'une heure. Autrement, l'espace servira à la restauration (55 %) et la relaxation (41 %) selon le classement des réponses. Une vision des consommateurs non sans impact sur les équipements. Oresys rapporte que les utilisateurs de véhicules autonomes privilégieront des configurations qui font la part belle à des sièges confortables pour se relaxer ou travailler (57 %) et permettant de voyager tranquillement (56 %). 

Toutefois, les clients de véhicules autonomes rechignent à dépenser des fortunes. L'étude nous apprend en effet que la majeure partie des sondés évaluent à quelques centaines d'euros le surcoût à engager. Seuls 5 % des participants sont prêts à passer la barre des 1 000 euros. Notons enfin que les automobilistes qui jugent passer trop de temps dans leur voiture se montrent plus enclins à débourser pour les fonctionnalités. En effet 15 % seraient prêts à payer plus de 500 euros, contre 7% pour les autres.

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