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Club Actu Actualité / Société, Usages & Consommation

L'automatisation de la conduite prendra plus de temps sur le véhicule particulier que sur les utilitaires et les navettes.

Publié le 14 juillet 2018

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ZF a organisé, fin juin, une démonstration de ses innovations dans le domaine de la délégation de conduite. Un événement qui a officialisé le nouvel axe stratégique du groupe, celui de cibler les véhicules commerciaux en priorité.

Thierry Metais, directeur général de ZF France et vice-président en charge des ventes et du développement.

Que retenez-vous du premier semestre 2018 ?

TM. Le marché automobile mondial s'est révélé stable. Les signes de décélération sont faibles, en Europe et en Amérique du Nord, tout comme le ralentissement de la croissance en Chine. Nous observons un redémarrage en Amérique du Sud, ce qui veut dire que le point le plus bas avait été atteint. L'Afrique et la Russie, en revanche, peinent à relancer la dynamique. 

Comment cela se traduit-il dans les carnets de commande ? 

TM. Les carnets reflètent cette tendance, régulée par les prises de marché que nous pouvons réaliser, grâce aux technologies que nous présentons aux constructeurs. En 2017, ZF a totalisé 36,6 milliards d'euros de chiffre d'affaires, soit 4 % de mieux qu'en 2016, à périmètre constant, et au-dessus du marché global. En 2018, nous tablons sur une croissance légèrement supérieure au marché mondial, autour des 4 % encore une fois. 

Que dire de la tendance à l'électrification ? 

TM. C'est l'autre grande tendance du premier semestre. Elle marque le déclin en Europe, forcé par des régulations de plus en plus sévères. Les particuliers, tout comme les pouvoirs publics veulent lutter contre la pollution. Ce qui force l'électrification des véhicules. 

Doit-on comprendre que la marche est un peu trop rapide ? 

TM. C'est une marche forcée, c'est sûr. Nous aurons tous du mal à suivre, y compris les consommateurs, cette volonté des autorités européennes. Un véhicule électrique coûte cher et réclame des incitations financières. Mais pour le consommateur, cela reste cher, d'autant qu'il reste des craintes quant à l'autonomie. Le véhicule électrique n'a pas encore son public. 

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