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Actualité / Société, Usages & Consommation

D’Ieteren, le distributeur qui mise sur l’autopartage

Publié le 19 février 2018

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L’importateur belge des marques du groupe Volkswagen vient de se trouver un nouveau métier. Après un pilote concluant, il a validé son programme de service d’autopartage, Poppy, conçu avec le concours de Vulog.

PGA Motors ou ByMyCar, deux des plus grands groupes de concessions en France, peuvent-ils devenir des rivaux d’Autolib ? Il faut l’imaginer. Surtout depuis que D’Ieteren, importateur historique des marques du groupe Volkswagen en Belgique, vient de se lancer sur le créneau de l’autopartage urbain. Au mois de janvier, le groupe a officialisé le lancement de Poppy, dans la ville flamande d’Anvers. Après une phase de test comprenant une trentaine d’unités, D’Ieteren a déployé une flotte de 350 véhicules, dont 200 Volkswagen e-Golf et 150 Audi A3 g-Tron. Pour ce faire, l’opérateur belge a confié les commandes du projet à sa filiale Lab Box, spécialisée dans les nouvelles mobilités. Celle-ci a noué un accord avec Vulog, la start-up parisienne, qui a fourni son pack technologique, dont le système d’ouverture des portes. "Poppy est une société en propre, qui exploite la technologie Vulog", clarifie Valentin Harscher, associé chez Lab Box et chef d’orchestre du service. Ses équipes gèrent le marketing, la logistique et autre fonction de facturation de l’activité Poppy.

La synergie au-delà de la concurrence

Le Lab Box matérialise la volonté des dirigeants de D’Ieteren de s’ouvrir à de nouveaux modèles économiques, "quand bien même ils font concurrence à la distribution classique", raconte Valentin Harscher. Ce dernier ne joue pas totalement la rupture avec les métiers traditionnels, bien au contraire : "Nous avons créé des synergies avec le groupe, dont la captive nous fournit les véhicules en leasing et les points de vente assurent l’entretien". Pour le responsable du projet, il faut que les véhicules soient utilisés "2 à 3 heures par jour" pour atteindre le seuil de retour sur investissement. Poppy va toutefois réclamer près de 3 ans d’exploitation avant de capitaliser sur une base de clients suffisante. Ce qui ne sera pas de trop au regard de l’étendue de la flotte, sur un territoire qui comptait un peu plus de 513 000 habitants, lors du recensement de 2015. "Nous allons étudier d’autres villes d’accueil", ouvre le dossier, Valentin Harscher.

Des dossiers, il y en a bien d’autres en attente chez Lab Box. Le plus avancé devrait sortir au début de l’été. Il s’agit d’une application mobile de transport intermodal. Anvers servira toujours de terrain d’expérimentation. Ce qui permettra d’intégrer Poppy, aux côtés des vélos partagés, du taxi et autres solutions en place sur le zone. Cette application pourrait adopter un modèle B-to-C ou B-to-B-to-C, selon les équations. A débattre.

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